Voyage en Turquie à vélo, le tour en 19 raisons

Partir en voyage en Turquie, c’est l’assurance de trouver du dépaysement, de l’aventure, des paysages magnifiques et un accueil incroyable de la part des locaux. Et la nourriture vaut le détour !

Traverser la Turquie à vélo d’ouest en est pendant plus d’un mois fut un voyage unique. Il m’a offert chaque jour son nouveau lot de surprises, de rencontres et de bonheurs.

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Les paysages de Turquie. Un appel au voyage

Voyage en Turquie : le bilan

J’y ai traversé une frontière difficile à Kapikule, j’y ai gouté aux délices d’Istanbul sur quelques jours en immersion chez l’habitant, j’y ai rencontré des esclaves des réseaux-sociaux à Bursa, j’y ai fait des rencontres inoubliables au sud d’Ankara, j’y ai senti l’influence de l’Asie à Aksaray, j’y ai redécouvert la magie de la Cappadoce et le tourisme de masse qui est livré avec, j’y ai appris à bénir la compagnie d’un autre cycliste à Kayseri, j’y ai rencontré mon ange gardien dans les montagnes d’Anatolie, j’y ai appris à ne plus craindre la nuit en bivouac, j’y ai découvert la force cosmique de la vitesse à vélo, je me suis immergé en profondeur dans un petit village turc, j’y ai fait (un peu honteusement) de l’autostop à vélo, j’y ai savouré une nuit d’hôtel gratuite à Malatya, j’y ai rencontré une nouvelle bande de copains à Elazig, j’y ai ressenti des bonheurs intenses comme rarement, j’y ai crevé dans un village sous les yeux des enfants, j’y ai vu des mirages au Kurdistan, j’y ai découvert que les pays voisins sont toujours les pires, et j’ai quitté la Turquie par la frontière iranienne.

Ce pays a réveillé en moi des émotions enfouies. Il a su ramener à la vie une partie de mon âme qui était endormie. Par quel prodige ? Par tout l’amour que j’ai reçu sur la route de la part des passants, des restaurateurs, des enfants dans les villages, des routiers, des vieillards m’invitant pour le thé, des autres cyclistes, des employés de stations service… tout ce beau monde m’a montré que l’autre n’est pas forcément un ennemi. Sans tomber dans la naïveté et l’angélisme, les turcs m’ont redonné foi en l’homme.