Khiva, au sud ouest de Ourguentch. Rare oasis de verdure dans ce désert sans fin qu’est l’Ouzbekistan.
J’arrive à nouveau à un moment stratégique de ma route, un point de non-retour au niveau duquel il faut prendre une décision rapide qui va conditionner toute la suite du voyage.
Toujours avec mes amis français en camionnette, nous découvrons la beauté éblouissante de l’ancienne cité de Khiva, en n’oubliant pas de réfléchir intelligemment à la suite. Leur plan à eux est de continuer toujours plus à l’est, traverser le Tadjikistan, la route du Pamir, puis le Kirghizistan, en s’arrêtant par endroits pour randonner à pied ou à vélo au gré des montagnes les plus intéressantes.
Mon dilemme est le suivant : Dois-je les laisser continuer leur route vers l’est et reprendre la mienne vers l’ouest, récupérer mon itinéraire et rentrer à la maison ? Dois-je les accompagner encore plus à l’est et embarquer mon périple vers des territoires que je n’avais absolument pas prévu d’explorer initialement ? Raison ou aventure ? Mon voyage n’est-il pas déjà une aventure ?
Ma décision, sans me l’avouer, je la connaissais déjà. Je ne suis pas là pour prendre le parti de la prudence, j’aurai toute la vie pour cela. Ce voyage est unique, je dois tout faire pour le vivre à 100%, ça passera bien sur par des prises de risques.
Je décide donc ce jour de traverser la Pamir Highway. C’est une route mythique entre le Tadjikistan et le Kirghizistan qui passe entre les montagnes, avec des cols à plus de 4500 mètres et une vue sur des montagnes culminant à plus de 7000 mètres, en longeant l’Afghanistan le long d’une rivière servant de frontière. Tellement de gens me parlaient de cette fameuse route que je me suis convaincu qu’il serait dommage de ne pas la faire, puisque je suis si proche… Et ma soif d’aventure n’est pas encore rassasiée, loin de là ! Là ça commence à avoir de la gueule !
L’idée de mon nouvel itinéraire est donc de faire cette route du Pamir entre Douchanbé (Tadjikistan) et Och (Kirghizistan) puis de continuer jusqu’à Almaty (Kazakhstan) et traverser le Kazakhstan vers le nord jusqu’à Novossibirsk en Sibérie (ça va être long). Faire une petite pause sur place car j’y ai quelques connaissances, puis prendre le transsibérien jusqu’à Moscou. Rester quelques jours à Moscou, et remonter sur mon vélo vers Paris. Plus rien n’à voir avec l’itinéraire de base, et c’est tant mieux ! Je devrais être rentré pour la mi-septembre.
Cette ville est une grande surprise. Je m’attendais à y trouver quelques anciennes mosquées, j’y ai trouvé une vieille ville fortifiée, magnifique et étonnamment préservée.
Les couleurs de la ville jouent d’une superbe harmonie entre le jaune du sable et le bleu des mosquées. C’est réellement l’une des plus belles villes que j’ai vues jusqu’ici.
Et Khiva n’est pas encore envahie de touristes, très bon point !
Bien sur, il faut y accéder, c’est loin de tout, mais toute bonne chose se mérite… et le plaisir n’en est que plus grand !
Mais il n’y a pas que Khiva à visiter ou Ouzbékistan : il ne faut surtout par manquer Boukhara et Samarcande.
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